L'histoire du domaine Landron débute vers 1945. Pierre et Julien Landron, respectivement père et oncle de Joseph, achètent 3ha de terres qu'ils défrichent afin d'y planter de la vigne. Ils oeuvrent pendant une vingtaine d'années à construire un domaine viticole viable. En 1979, Joseph, dit ''Jo'', s'installe avec son père et achète de nouvelles parcelles. L'année 1987 marque un tournant dans la conduite du vignoble, puisque les vignes manquent d'être empoisonnées par un désherbant. Cela suscite chez Jo et Pierre une véritable prise de conscience : ils stoppent alors toute utilisation de désherbant et commencent à labourer les sols. A partir de là grandira une réflexion autour d'une viticulture plus responsable, qui aboutira à une labellisation en agriculture biologique en 2002. Jo se familiarise également avec la biodynamie, et convertit petit à petit le domaine, qui reçoit une nouvelle certification en 2011.

  Jo Landron fait partie de cette génération qui a véritablement pris conscience de la diversité des sols et de l'importance de les préserver. Ainsi, pour respecter la particularité de ses parcelles, il les vinifie séparément dès 1982. En ressortent des cuvées uniques, complexes, à l'identité minérale singulière. Le terroir guide ensuite le travail lors des vinifications. La suppression des produits de synthèse et la biodynamie ont permis d'accentuer encore ces identités de terroir. Dans ce sens-là, les vendanges sont manuelles, les jus sont fermentés en levures indigènes, et le vin élevé sur lies entre 7 et 24 mois.

  Avec son travail et ses convictions, Jo s'est réellement démarqué comme une figure fondamentale du renouveau du Muscadet. Il est parvenu à affirmer l'identité de ses terroirs et nous régale avec ses cuvées uniques.